Share it
Tasleem K. Griffin

La lutte des sexes

 

Figurez-vous cette situation, bel et bien réelle : deux adversaires prisonniers d’une impitoyable lutte de pouvoir. Et cette autre : deux concurrents ou plus rivalisant dans une course dont l’enjeu est capital, une course capable de déterminer toute leur existence. À l’arrivée, les prix décernés sont des compliments et autres regards éloquents, et le Premier prix : une alliance. Mais en cours de route, d’autres « prix » dont on se serait bien passé : agression physique, innombrables violations du corps et de l’esprit. Les protagonistes de ces scénarios sont tout autour de nous ; c’est l’homme et la femme modernes, et la femme contre la femme.

Depuis des temps immémoriaux, c’est dans ce décor cruel des relations humaines que « la guerre des sexes » fait rage. Mais jamais la « lutte des sexes » n’a été aussi virulente qu’aujourd’hui. Le féminisme se cristallise sur les barrières du genre. En réponse à la concurrence croissante qui régit la formation des couples, la nudité extrême se répand en toute impunité. La crainte et la méfiance menacent de part et d’autre ; l’engagement est timide, ou alors bien trop fragile.

L’équilibre sexuel

À présent conjurez cela, de par le Coran, le Livre de la Révélation envoyé pour conduire les affaires humaines ; qu’Allah (Dieu, le Seul, l’Unique) adresse à nous Ses créatures : « […] vos femmes; elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles ? » [Coran 2:187]. Aussi proches que la peau l’est du vêtement, aussi essentiels que la couche supérieure qui nous enveloppe et nous protège de la chaleur et du froid, l’homme et la femme sont les deux moitiés de l’humanité, réunis dans une protection et une attention mutuelles et équilibrées. Voilà l’autre voile, le voile plus profond, la véritable couverture, le véritable vêtement de l’ISLAM.

Ainsi, en des temps remarquablement similaires aux nôtres, un nouveau chemin fut enseigné : le chemin de l’union et de la coopération durables dans les affaires humaines, pour niveler les épuisants sables mouvants de la concurrence et de la méfiance. Ce chemin, c’était AL-ISLAM. Islam signifie profonde soumission à Dieu seul, Allah (l’Unique, le Dieu, le « Eloh » des Hébreux). Le nom de ce chemin d’équilibre et d’harmonie pour l’humanité, empli de grâce et universel, vient tout naturellement du mot « Salaam » qui signifie paix en arabe.

La paix

« Certes, la religion acceptée d’Allah, c’est l’Islam. » [Coran 3:19]

L’ISLAM n’était pas une nouvelle religion, « une autre » religion ; il n’est rien d’autre en réalité, sous sa forme finale et la plus complète, que cette même vérité universelle que Dieu a prescrite à l’humanité à travers les âges. 1400 ans après sa Révélation, il demeure tout aussi immaculé et salutaire qu’il l’était le jour où Allah nous l’a concédé pour la première fois, en une époque agitée, en un monde aux valeurs décadentes, dans une société chaotique et désorientée très semblable à la nôtre.

Allah choisit alors Son dernier Prophète, le Sceau des Messagers, la Miséricorde pour l’humanité tout entière. C’était un homme droit, aimable et honorable vivant dans l’Arabie du septième siècle en bordure du monde civilisé. Et lorsque Mohammed, dans sa quarantième année, que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui, l’a écouté pour la première fois, la parole d’Allah l’a bouleversé et stupéfait. Il chercha alors conseil auprès d’une femme, son épouse Khadija : suis-je fou ? demanda-t-il. Cette compagne authentique voyait clair. Va, dit-elle, et sert Allah. La Révélation de l’Islam a alors été rassemblée pendant 23 années, souvent périlleuses, dans le Livre de la Récitation, le Qu’ran.

De nos jours, 1/5 de l’humanité est musulman (celui qui s’en remet à la Volonté d’Allah), et des millions d’autres personnes (les femmes en tête) prêtent attention à sa voix. Car cette Voix exerce une irrésistible attraction, celle de la juste création de la vie pour tous les êtres humains, sans considération ethnique ou de sexe : sous les ailes protectrices de la paix.

La liberté

L’Islam, c’est la liberté ; il revendique le libre arbitre et encourage la pensée rationnelle ; il ne reconnaît que les vertus ou les péchés auxquels s’adonne l’individu dans sa liberté d’action et de choix. De ses grandes orientations, il dégage un code de conduite, un modèle social achevé pour l’homme et pour la femme, qui prend soin de la vie dans son entier à travers l’harmonie d’un barème impartial. Dans ce système, fondé sur la loi naturelle et la raison innée (le système de connaissance du Créateur Lui-même), la coopération est la norme.

Les musulmans sont frères et sœurs de la famille humaine, tous semblables dans l’Islam, dans la douce reddition de l’obéissance et de l’adoration d’Allah, le Seul et l’Unique (Tawḥīd). Chaque musulman, homme ou femme, choisit d’être musulman. Chaque musulman n’est finalement responsable de ses actes que devant Allah seul. Allah nous demandera à tous de rendre compte le Jour de la Rétribution. Il devient alors si aisé d’être vraiment libre. Pour les vaines idoles de pierre, les tyrans esclavagistes de l’avidité, de la luxure, de l’ambition et de l’opinion publique sont réduits à néant. Libération de la tyrannie de l’homme et des vanités toutes humaines : l’Islam libère.

La parité

Pas un seul verset du Qu’ran ne proclame injustice. Pas un seul mot pour dire que les hommes et les femmes ne sont pas égaux. Partout, le Livre de la Nature et de la Création nous dit : l’égalité devant Dieu est le seul critère qui compte. En adoration sincère devant Dieu, l’homme et la femme sont en position de parité. Mais ce Livre est vérité ; et la vérité ne répugne pas à nos différences biologiques les plus fondamentales et les plus indiscutables. L’homme et la femme, tout simplement, ont des rôles distincts et complémentaires à remplir, tout aussi nécessaires au maintien de la vie.

Partout, le Coran nous rappelle les droits mutuels que les humains se doivent les uns aux autres, dans l’équilibre de nos relations. « Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. » (Sourate 4:1).

En ce temps où la plupart des femmes étaient un bien comme un autre, les enseignements du Coran et les pratiques (Sunnah) de Mohammed, le Messager (pbAsl), ont fermement restauré leur statut, à la fois légal et social ; et leur dignité d’individu ; ils ont scellé leur droit à la richesse et à la propriété, à l’héritage et à l’éducation. En Mohammed (pbAsl), les femmes ont trouvé le plus fervent défenseur de leurs droits ; clément, compatissant, et inébranlable dans son soutien : les femmes ont afflué à son appel. L’Islam bourgeonnant s’est alors déployé depuis les profondeurs de leur loyale conviction.

Dans une époque d’anarchie sociale, l’Islam a restauré structure et ordre naturel. Car c’est la stabilité des liens et de l’unité familiale qui élève l’homme au-dessus de la bête. Ce sont ses solides fondations, assises sur la compréhension et la collaboration, qui se propagent par vagues concentriques dans le vaste monde social. C’est ici que la paix et la liberté commencent. L’Islam élève.

Un humanisme naturel

Votre corps a des droits sur vous, a dit le Prophète de l’Islam. Cela renvoie au respect sain, propre et intelligent du corps et de ses besoins. L’hygiène personnelle est l’une des exigences fondamentales de l’Islam. Pour le corps et l’âme, l’élégance gracieuse et discrète est appréciée en Islam, grande Civilisation du Raffinement. Et le Prophète a dit : « Dieu lui-même est gracieux et l’élégance Lui est agréable ».

La voie islamique ne veut pas d’humanité anormalement renfermée sur elle-même, dans des tours d’ivoire, à ruminer interminablement dans le congé ascétique de ses congénères. L’Islam obéit à une logique d’intégration ; une logique de l’Action utile et gracieuse ; de l’Amélioration et du perfectionnement. Il ne refuse ni ne dénigre l’instinct sexuel naturel. Au contraire, il l’élève et le libère, en le canalisant au profit d’une société saine et pacifique : les frénétiques envolées de la séduction, de la rivalité, et le « vol » de l’intégrité physique ou mentale sont bannis.

Dans la VÉRITABLE union du mariage, l’association du mari et de la femme est légitimée : alors, la sexualité n’est plus un péché, mais une forme d’adoration naturelle. Entre l’homme et la femme, le Coran lui-même parle de relations sexuelles simples et franches ; il enseigne l’effort déployé en faveur de l’harmonie, le besoin de confiance et d’assurance entre le mari et la femme, entre des partenaires de vie, comme entre tous les êtres humains (Sourate 66).

Le nourricier n’a-t-il pas lui aussi besoin de nourriture ? L’Islam affronte sans détour et sans crainte les impératifs biologiques ; car, oui, Allah nous a créés ainsi. L’Islam aborde de façon exhaustive les besoins différents de l’homme et de la femme.

La femme en âge de procréer, quoi qu’en dise le féminisme, aspire à la subsistance et à la sécurité. Une femme enceinte a besoin d’attention ; la mère qui allaite et le bébé ont besoin de protection ; une femme, une mère, une sœur méritent le respect : tels sont leurs droits. L’égalité proportionnée des droits : voilà toute l’honnêteté et la clairvoyance de l’Islam. Pour épargner à l’un les inadvertances de l’autre ; pour rappeler à l’un les besoins primordiaux de l’autre ; les freins équilibrés de l’Islam agissent selon la rationalité même :

« Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens [pour les assumer]. » [Coran 4:34].

Les femmes ont les mêmes droits que les maris ont sur elles. Mais des deux partenaires, l’homme est celui qui porte le fardeau ; et le poids du devoir et de la responsabilité suppose une mesure de juste reconnaissance : « Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles. » [Coran 2:228]

Ce sont là les injonctions fondamentales de l’Islam à propos des femmes. Elles traitent des droits des femmes, et non de restrictions. Les injonctions qui posent des restrictions aux femmes dans le Coran apparaissent principalement en lien avec les interdits qui s’appliquent aux hommes. Car la luxure masculine, cet instinct premier, le plus aveugle de tous, n’a pas le droit de devenir la force motrice de la société. Ainsi, les injonctions Coraniques recommandent la modestie pour les hommes et les femmes. (24:31 ; 33:35).

Là où règne la parade de l’attirance et de la séduction, l’Islam préconise des rapports humains gouvernés par la franchise, ceux qui mobilisent le courage intérieur de chacun. Le sexe et la beauté restent à la maison ; ni marchandises ni incitations potentielles dans les relations sociales en général, leur pouvoir cesse d’opérer avec les inconnus, il se concentre sur le conjoint. Là où se répand la promiscuité sexuelle, l’Islam construit une société où les enfants connaissent leurs pères, et où les pères sont responsables de leurs femmes et de leurs enfants. En sectionnant les attaches distendues de la luxure, l’Islam restaure les attaches durables de l’union. Où la société sexuelle réifie, l’Islam humanise.

Le hijab, voile de la fierté

« Dis aux croyantes […] qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines» (Sourates 24:31 ; 33:59). C’est le minimum qu’exige la décence. Aucune mention de voile sur le visage, en réalité ; les hommes ont fait le nécessaire. Il est dit à la femme musulmane : couvre ta nudité, ne joue pas avec ta féminité comme tu jouerais avec une marchandise. Sois fière et préserve le meilleur de ton intimité pour celui qui se tient à tes côtés dans les bons comme dans les mauvais moments. Parle haut et fort ; le langage du jeu et des promesses de la chambre à coucher n’a pas sa place dans la rue (Sourate 33:32) ; Marche d’un pas ferme et haut : le corps qui chaloupe et tinte se signale du message « à vendre » (Sourate 24:31).

Le Coran cherche la clarté du cœur et de l’intention ; ses injonctions répondent aux subterfuges dont usent la coquetterie et la séduction, au signal ou au message involontaire qu’elles envoient. Le hijab est d’abord un rappel pour l’esprit, un code et une norme intérieurs, et seulement ensuite une manifestation physique. Le voile intégral (le tchador) n’est nullement propre à l’Islam, mais un choix universel et spontané de la femme à travers les âges ; pendant des siècles, la tenue des dames de la haute société romaine et byzantine s’est voulue une distinction de leur statut social élevé, à part, « protégé » de la masse des travailleurs.

Dans le Coran, les versets qui font référence au voile tiennent d’un contexte particulier, celui des premières luttes qui agitèrent l’Islam naissant alors que les faux croyants s’infiltraient dans la jeune communauté musulmane : les dames musulmanes, pragmatiques, étaient alors immédiatement reconnues par le port de ce voile de conduite affirmant leur foi en les lois du Créateur. La modestie de la tenue extériorise la modération du comportement : le hijab intérieur, l’affirmation morale des limites de la décence, l’honnêteté, le respect de soi et l’honneur sont ainsi rendus visibles. Le voile continue à apporter reconnaissance et liberté à la femme à bien des égards : c’est un signal qui exige le respect et le reçoit en retour. Telle fut l’intention d’Allah (Sourate 33:59).

Le harem

« Emmaillotées dans leur voile, captives » : cette représentation courante extrême n’a pas sa place en Islam. Elle s’est formée sous des cieux spécifiques, dans le cadre d’une domination culturelle, elle s’est cristallisée en une idée fausse, puis perpétuée dans la rigidité de l’étroitesse d’esprit ou de l’égarement.

La ségrégation rigoureuse des sexes n’est pas une injonction Coranique. La femme musulmane dispose de sa liberté de pensée à tout instant. Cette même liberté d’action intrinsèque qui ne nuit pas à l’harmonie, elle en dispose tout autant que l’homme musulman. L’Islam favorise en effet la division inhérente et naturelle des différentes sphères de la vie. Pour la femme, le devoir familial prime, son environnement naturel est le foyer.

À ceux qui s’écrient au « sexisme », un rappel et quelques faits. Une femme traversera plusieurs périodes en un seul mois ; depuis peu, la science médicale commence à concéder l’influence souvent radicale qu’exercent les fluctuations hormonales qui s’opèrent dans la biologie féminine.

L’interaction des hormones et des émotions n’est pas un mythe sexiste. C’est un fait.

De même, à travers l’histoire islamique, les femmes dont le talent les destinait à s’élever dans la société se sont élevées. Dans les temps d’ignorance (Jâhilîya), le Message de l’Islam est venu corriger la polygamie galopante. Un critère, comme toujours : équilibre et impartialité. Si un homme venait à prendre plus d’une épouse, cela devait avoir été fait de façon légitime, dans le cadre des normes que commande l’équité. Pas de catégories de « seconde zone » dans les relations. Pas d’aventure sans lendemain : un engagement réel dans le mariage. L’Islam ne néglige jamais la plus grande stabilité sociale ni la justice. Dans son omniscience, il régulera toutes les forces potentiellement à l’œuvre dans le spectre social. En réalité, l’alliance du mariage à vie et monogame est une conduite authentiquement musulmane. L’union perdure.

Le divorce

Là où ce n’est pas le cas, et en dépit des meilleures intentions, ici aussi, le naturel prévaut. De toutes les choses légales, le divorce est la plus détestée, a dit le Prophète. La prévention passe avant tout. Mais lorsque la vie du couple est devenue destructrice et contre-productive, le Coran fixe des principes stricts pour prévenir la hâte et le caprice ; les termes de la transition (Iddat) et les périodes d’attente raisonnables – d’ordinaire de quatre mois – sont vivement recommandés, suffisamment longues pour que s’apaisent les humeurs, pour qu’une grossesse éventuelle se révèle, pour que la situation change ou se consolide.

Le divorce peut être à l’initiative du mari ou de la femme (Talâq et Khula), ou se faire par consentement mutuel (Mubara’ah). Aucune fille musulmane ne peut être mariée contre sa volonté. Quand la désunion et l’éloignement s’installent (d’après le verset 226 de la Sourate 2 du Coran), les partenaires sont invités à combler le fossé qui les sépare pendant une période raisonnable de temps, avant d’arriver au point de non-retour. Car Allah comprend et soulage la faiblesse des humains.

Sous les ailes protectrices de la paix

Voici donc la religion de la raison, la religion de l’équilibre, la religion de l’impartialité, la religion de la paix. Voici l’Islam.

Regardez autour de vous, dans la rue, partout dans le monde : vous verrez des femmes musulmanes choisir le voile de leur plein gré. Parce qu’elles le reconnaissent pour ce qu’il a été prescrit : une émancipation et une libération. La marchandisation de l’être humain n’obéit qu’à la logique de rentabilité la plus vorace. Le Hijab est une affirmation de la femme qui vise à dépasser le pouvoir, et souvent l’abus de pouvoir, des hommes sur sa vie. C’est une affirmation de sa compréhension de la véritable signification renfermée dans le Coran. C’est la dignité intrinsèque, pure et franche, pour tous : telle est la voie islamique.

Aujourd’hui, les femmes sont lasses de se brader. Vendre leurs « atouts » sur une scène factice, où la plastique des corps et les rois de la mode peuvent dicter le destin d’une vie, et où les apparences défient les fonctions mêmes de l’âme. Proclamer la liberté de la « femme affranchie », arrachée à l’union dans la confiance, c’est la proclamer libre d’affronter l’homme ennemi, le viol, les violences conjugales, l’abandon, libre de se laisser mourir de faim dans le jeu de l’accouplement – de mourir de faim dans une lutte sans merci. Ses droits durement conquis ? Une victoire à la Pyrrhus.

Maintenant, imaginez un monde dans lequel les femmes sont le soutien des hommes, et les hommes leur vêtement et leur protection. Imaginez un monde où le mérite et la force de caractère remplacent l’éphémère, la lutte perdue d’avance contre le déclin de la beauté ; où le bon devient le beau, et le beau le bon. Le Prophète a dit un jour : « Dieu ne vous juge pas selon votre corps et vos apparences, mais Il regarde plutôt vos cœurs et vos œuvres ». « … Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté…. ».
[Coran 30:21]

Imaginez un monde où règnent les principes du compagnonnage, cette cape protectrice pour l’homme et la femme. Imaginez ce monde, et vous pourrez y entrer. C’est le monde de l’Islam.